Pour faire court, notre volonté est de produire des légumes, du miel, des oeufs, et des petits fruits (dans le futur) avec les principes suivants :
en circuit court/local : la marchandise ne pourcourra pas plus de 100 km entre le producteur et le client final; l’objectif en est multiple :
- diminuer les émissions de CO2 liées au transports de marchandises afin de limiter le réchauffement climatique.
- recréer du tissus social : quel bonheur d’échanger avec nos voisins !
zéro pesticides : les pesticides sont de violents poisons pour l’homme et la biodiversité ; notre objectif est de collaborer avec la nature pour produire nos légumes, on va donc, en premier lieu, arrêter de la détruire sous prétexte d’augmenter nos rendements! Le fait de prendre cette résolution non discutable nous force également à réfléchir différemment! On ne se demande pas quel est le meilleur pesticide à utiliser pour protéger une culture mais comment peut-on s’en passer. Voici nos résulats des réflexions, lectures et expérimentations en ce sens:
- planter la bonne culture au bon endroit et au bon moment. Une plante saine sait se défendre! C’est les plantes malades qui ont besoin de “médocs”.
- développer des abris et des techniques culturales favorisant les auxiliares de culture, à savoir les insectes et animaux qui chassent les “nuisibles de cultures”; un exemple est la mise en place d’un simple tas de branchages/paille (abri) où un hérisson (auxiliare de culture) pourra se réfugier; les hérissons adorent manger les limaces (nuisible)! Nous avons également amnégé des haies (vives et mortes) et des points d’eau. D’autre part, nous favorisons la vie du sol dans nos techniques culturales, via paillage et désherbage limité au strict minimum, ce qui permet la mise en place, même temporaire, d’un équilibre biologique, favorable à nos cultures.
- enfin, accepter les pertes. On peut les appeller la “part des anges” 🙂 nous sommes heureux de partager avec la nature aussi. Je trouve malsain de viser un rendemement de 100% de la graine au fruit. Avec 75%, nous sommes plus que satisfaits.
créer de la biodiversité : non seulement, nous ne voulons pas la détruire mais nous voulons en créer! Sachant que nous sommmes partis d’une pâture, l’objectif est tout à fait atteignable.
zéro déchet : afin de ne pas participer à la pollution des océans et de l’air (via plastiques notamment), tous nos emballages sont en papier réutilisé (sacs à pain par exemple) ou récipients réutilisables (sacs en tissu, caisses) en fonction des préférences du client. Nos bocaux de miel sont consignés au prix de 30 cents.
petite échelle : la petite échelle permet à de nombreuses micro-fermes de se développer (en lieu et place d’un seul gros acteur économiuqe, tout puissant), cela crée du tissus social et surtout de l’épanouissement! D’autre part, cela crée de la diversité, et nous pensons qu’on en sort tous gagnants, les consommateurs mais également la nature. En effet, la diversité réduit naturellement les monoculutres, tellement destructrices de la biodiversité!
low tech et low cost : présisons d’abord que nous ne sommes nullement opposés à la technologie, d’ailleurs, nous sommes tous 2 ingénieurs de formation (chimie et automatisation); cependant, afin de respecter les principes ci-dessus, notamment “la petite échelle” et “le local”, il faut adapter nos outils et techniques de travail en ce sens. Quant à l’aspect “low cost”, il permet au plus grand nombre de pouvoir s’installer et particper à cette nouvelle mouvence d’agriculture écologique!
Nos sources d’inspirations sont très nombreuses, en voici une liste succinte : Pierre Rabhi, Masanobu Fukuoka, Jean-Martin Fortier, Stefan Sobkowiak, Bill Mollison et David Holmgren, Sepp Holzer, …